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Un dirigeant de société peut intervenir à une “clause de garantie” de la société sans engager celle-ci

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Le dirigeant d’une société intervenu à un acte de cession de parts auquel celle-ci n’était pas partie “pour les besoins” d’une clause de garantie, n’a pas engagé la société car il avait signé l’acte à titre personnel.

Une société unipersonnelle située au Luxembourg cède sa participation dans le capital d’une société française à qui une société suisse, représentée pour l’occasion par l’associé unique de la société luxembourgeoise, avait prêté des fonds trois ans auparavant. L’associé intervient à l’acte de cession pour les besoins d’une clause intitulée “Déclaration et garantie du cédant”, par laquelle la société cédante déclare et garantit à l’acquéreur des parts que ni elle ni la personne qui en est l’associé ne dispose de créance ou de droit à l’encontre de la société française.

Après la cession, la société suisse agit en remboursement du prêt contre la société française, qui soulève l’irrecevabilité de l’action en faisant valoir que l’associé unique avait, en tant que dirigeant de la société suisse, renoncé au nom de celle-ci à la créance de remboursement du prêt en application de la clause de déclaration et de garantie pour laquelle il était intervenu.

Cet argument est écarté car l’associé unique ne s’était pas engagé en qualité de dirigeant de la société suisse. En effet, le dirigeant d’une société n’engage celle-ci que par les actes qu’il accomplit en qualité de mandataire social et, à défaut de mention de cette qualité, il appartient au tiers contractant de prouver que le dirigeant a eu et manifesté la volonté d’agir au nom et pour le compte de la société. Or, l’associé était intervenu à l’acte de cession “pour les besoins” de la clause litigieuse comme personne physiques, sans mentionner aucune autre qualité, seuls la société cédante et l’acquéreur y étant désignés comme parties.

L’action en remboursement devait donc être accueillie.

Cass.com. 7-7-2020 n°18-19-292 F-D, Sté UFF Villefranche c/U.

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